Schéma formations et orientation professionnelle (CPRDFOP) et Rapport social unique

Interventions en plénière

 

Madame La Présidente, cher-es collègues,

 

Présentation du rapport social unique 2022

Deux points d’attention :

  • Le premier est d’ordre statistique au départ, politique dans sa finalité (et aurait pu s’inscrire dans une réaction au rapport sur l’égalité femmes – hommes :
    • Parmi les nombreux tableaux proposés nous avons porté notre attention sur la répartition des emplois, entre les femmes et les hommes, au sein de notre collectivité ;
    • On sait, globalement, que l’inégalité se traduit généralement par une proportion plus grande de post subalternes occupés par des femmes ; cette règle ne s’observe que partiellement dans notre collectivité :
      • Dans la filière administrative (711 personnes), les femmes sont nettement majoritaires (711/134), y compris pour les administrateurs, et pour les grades les plus élevés ;
      • Dans la filière technique, (3085 personnes), elles sont toujours les plus nombreuses (1759 pour 1326), mais nettement minoritaires pour les grades les plus élevés, et très majoritaires dans les grades les moins élevés ;
    • Je n’en fais pas l’analyse, mais nous pouvons en tirer un objectif : non pas de modifier la première répartition évoquée, mais, clairement, que notre collectivité mette en œuvre les conditions d’un rééquilibrage pour la seconde

Un souhait : que le document produit, dans les années à venir, permettent un comparatif avec les années antérieures

 

Le second point concerne ce qu’il est convenu d’appeler le « dialogue social »

  • Des tensions sont apparues ces derniers mois, sans que nous puissions toujours en identifier le mécanisme ;
  • Il y a pourtant des indicateurs positifs : les avis des agents ont été pris en compte, par exemple dans la gestion du transfert à Viotte (déjà évoqué dans notre précédente AP), dans le suivi des agressions subies dans le cadre de la gestion des fonds Feader ;
  • Mais notre groupe souhaite dire ici la vigilance et l’implication qu’il aura pour que ce dialogue social fasse l’objet d’une interrogation collective constructive sur son fonctionnement.

 

Contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP)
ainsi que 
Schéma de développement du service public régional de l’orientation tout au long de la vie (SPROTLV)
Schéma régional des formations sanitaires et sociales (SRFSS)

La préparation du CPRDFOP n’était pas un exercice facile. Notre groupe y a participé dans la mesure de ses moyens, mais soucieux d’y contribuer efficacement avec trois objectifs :

  • Que le contrat s’inscrive dans la trajectoire fixée d’accompagnement de la transition écologique, ce qui ne surprendra personne ;
  • Que l’on y affirme la volonté de conforter la volonté de prise en charge de la formation professionnelle au plus près des individus, d’une part, et des territoires, d’autre part ;
  • Que l’on y inscrive la volonté de transformer les modalités de gouvernance sur sa mise en œuvre, en particulier sur le dialogue nécessaire avec les organismes partenaires et sur le rôle spécifique du CREFOP

 

Sur le premier :

  • Les intentions sont affichées, les axes définis ; nous aurions souhaité bien sûr que figurent en bonne et due forme quelques domaines de formation sur les métiers en transitions ;

 

Sur le deuxième :

  • Objectif atteint : mais nous serons attentifs à ce que, pour les territoires comme pour les suivis individuels, des évaluations périodiques soient conduites ;

 

Sur le troisième :

  • Point de vigilance pour nous : dans le cadre de l’évolution du CREFOP, portée par la loi Pour le Plein Emploi, (jusqu’il y a peu « France Travail »), il faudra repenser les procédures de suivi, d’évaluation de ce CPRDFOP et des deux autres documents associés.

 

Deux remarques pour conclure ; elles sont une forme de réponse à des interpellations contenues dans le rapport du Ceser, très fourni, et parfois critique :

 

  • Sur l’aspect trop « généraliste » du document : nous soutenons, nous, l’idée initiale de la vice-présidente d’avoir voulu un document ramassé fixant des orientations ; nous n’aurions pas été opposé à ce qu’on y voie apparaitre des enjeux sur des débats de fond ;
  • Sur l’orientation : le CESER se montre un peu sévère, parce qu’il peut estimer que l’excellent travail qu’il nous a présenté ici-même, ne se retrouve pas suffisamment dans le document ; mais, dans la liberté qui est la sienne, le CESER pouvait franchir allègrement les frontières entre État et Région, ce que nous ne pouvons difficilement faire nous-mêmes ; mais, comme nous le verrons dans l’analyse de la carte des formations, certaines de ces frontières deviennent franchissables.

 

Cartes des formations

 

Quelques remarques, qui viennent compléter, illustrer les commentaires faits à propos du rapport précédent :

  • Sur la méthode :
    • Nous rappelons et saluons la mise en œuvre de ce que nous avions souhaité : une information a été produite au cours d’un point intermédiaire effectué avant l’été ;
    • La préparation a permis, comme je l’évoquais dans ma précédente intervention, de franchir quelques frontières entre Rectorat et services de la Région ; on le doit à la qualité des personnes et à la confiance instaurée sans doute, mais, précisément, il faudrait tendre vers une forme de « paritarisation » de ce dialogue, en y associant, dès le départ, les autres partenaires concernés ;

 

  • Sur les contenus :
    • Le principe évoqué à l’instant permet d’avancer dans la voie des transitions, celles évoquées dans le CPRDFOP ; parmi les 28 formations colorisées on voit bel et bien apparaitre ou se renforcer celles qui conduiront vers des emplois de la transition écologiques ; nous le saluons bien entendu ;
    • Mais il faudra prendre soin que le principe de « coloration » ne finisse par s’institutionnaliser et évite à l’Etat de s’engager de façon plus pérenne dans les voies qui font leurs preuves ;

 

  • Sur le contexte global dans lequel s’inscrit cette carte des formations :
    • Mardi dernier, une fois de plus, les personnels des lycées professionnels étaient en grève ;
    • Même si leurs revendications ne relèvent pas de notre compétence propre, personne ne peut ignorer qu’ils énoncent par là un sentiment d’une forme de marginalisation ; la crainte, en partie fondée, de voir disparaitre une forme originale de formation initiale, fondée sur des relations équilibrées entre les exigences du monde de l’entreprise et celles des apprentissages des savoirs fondamentaux, en particulier parce qu’ils accueillent ceux que la sélectivité de notre système scolaire a éloigné de la voie générale
    • Beaucoup est fait, dans cette collectivité, à travers les actions de promotion et de valorisation de ces secteurs portée par la vice-présidente et le conseiller régional délégué, pour que les représentation et donc les procédures évoluent ; une fois encore nous les assurons, avec vous tous, de notre soutien.

 

Claude MERCIER
Conseiller régional délégué, en charge de l’Économie circulaire et des déchets
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