Orientations budgétaires pour 2024

Intervention en plénière



Madame la Présidente, chèr-es collègues,

 

Comme chaque année, notre groupe aborde l’exercice budgétaire en responsabilité, tenant compte à la fois des contraintes liées à l’inflation, la hausse des coûts de l’énergie, des taux d’intérêts, et de notre mandat : celui de changer la vie et préparer les grandes transitions.

 

Dans cette perspective, la partie consacrée à la stratégie financière mériterait une analyse des impacts de l’effondrement climatique et de la biodiversité et des politiques qui leur sont associées. Ceci afin de tenir compte du réel dans sa globalité.

 

C’est un véritable défi pour notre Région, et pour toutes les Régions, dont la situation se dégrade. Face au mur des investissements, il nous faut évidemment trouver des recettes pour financer les services et les équipements alors que nous ne pouvons pas mobiliser de ressources fiscales propres. L’enjeu budgétaire pour notre groupe, et plus globalement de la PPI, est donc de dégager des marges de manœuvres pour financer la bifurcation écologique, Stéphanie Modde y reviendra, mais aussi de repenser avec l’Etat les financements climatiques locaux.

 

Notre groupe pose alors 2 préalables:

  • L’Etat qui est engagé dans un processus de planification écologique aux côtés des Régions doit, au-delà d’un programme d’actions, inclure un chantier sur le financement des transition au sein de la COP régionale. C’est une condition essentielle pour passer des mots aux actes. Vous l’avez évoqué M la Présidente, nous partageons votre point de vue.
  • La tarification doit garantir la protection sociale des plus vulnérables et la bifurcation écologique des investissements.

 

C’est pourquoi dans une Région où le CPER finance encore grassement les routes, et ses externalités négatives (CO2, pollution de l’air, précarité lié au coût du carburant), et cela au détriment des infrastructures ferroviaires, notre groupe propose que la carte grise soit plafonnée à son maximum. Les routes doivent financer les routes, et c’est bien le minimum car je rappelle que les produits d’une tarification écologique juste sont censées financer les équipements écologiques.

 

Nous serons, en partie, avec cette mesure, en capacité d’investir maintenant, afin de ne pas remettre à plus tard des contraintes climatiques qui ne pourront alors plus être différées, et ceci en mobilisant des ressources émettrices de CO2 pour préserver un prix juste et abordable de l’accès au train alors que nous allons subir une hausse spectaculaire de 8% des péages SNCF qui je le rappelle sont les plus élevés d’Europe. Je tiens à rappeler qd même que réduire le fonctionnement, c’est réduire la qualité du service rendu. Donc on pas dire M. Platret d’un côté, que l’instruction du FEADER pose un problème, et cibler le travail des agents dans votre discours de politique général, et de l’autre vouloir compresser les moyens d’instruction. C’est lunaire comme position.

 

Au-delà de la tarification écologique, je souligne que le budget vert est confirmé. Avec la révision du règlement budgétaire et financier qui vise à renforcer l’éco-conditionnalité des aides et irriguer ensuite l’ensemble des règlements d’interventions, nous serons aux cotés de nos partenaires, publics comme privés, pour accélérer les mutations écologiques et sociales du territoire.

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Claire MALLARD

Conseillère régionale, présidente du groupe Écologistes & Solidaires

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