Écoles de production, équilibre des universités, formations professionnelles

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J’ai déjà dit la difficulté à s’insérer utilement dans les lourdes procédures d’élaborations des décisions au sein du Conseil Régional, quand on ne porte pas une politique au sein de l’exécutif.

Pourtant les rapports mensuels qui sont étudiés en commission avant de passer en Commission Permanent ou en Assemblée Plénière ne manquent pas de matière. Les sommes qui sont délivrées aux lycées pour leur entretien et leur fonctionnement sont loin d’être négligeables, et, globalement conformes aux engagements obligatoires de la Région. Il en est de même pour le secteur « sanitaire et social » et pour l’enseignement supérieur.

 

Toutefois, au détour d’un rapport en apparence anodin, on voit parfois surgir des questions plus « politiques », en ce sens qu’elles relèvent d’un choix non imposé par les textes ou qu’elles reposent sur des choix « idéologiques ».

 

J’en cite quelques-unes :

 

Pour l’enseignement supérieur la répartition des crédits, par exemple ceux qui relèvent du plan de relance pose assez souvent la question de l’équilibre entre les universités ; même le choix des termes a ici son importance, puisqu’il ne s’agit pas seulement d’être équitable entre les deux Universités, mais aussi entre les lieux d’implantation des sites universitaires ; avec deux enjeux sous-jacents : l’équilibre des territoires, mais, et peut-être surtout, celui de l’existence même d’une « association » (j’utilise volontairement un terme neutre) entre les deux entités universitaires historiques ; il serait sans doute utile que nous arrivions à construire un argumentaire sur ce point en nous appuyant sur notre réseau militant ;

 

Pour les lycées et la formation, à côté des financements et des enjeux autour de l’alimentation, suivis par Amandine Rapenne, ou de la transition énergétique, sur lesquels Stéphanie Modde exerce sa vigilance, nous avons été plusieurs fois sollicités pour des subventions aux Écoles de Production ; c’est un outil de formation, hors contrat, qui prend en charge selon des modalités particulières, des jeunes en situation de décrochage, ou pour lesquels les modalités habituelles de formation ne semblent pas adaptées ; même si les volumes ne sont pas considérables, on aborde à travers cette question, le rôle que la Région peut jouer vis-à-vis des cursus scolaires, alors même que ça ne relève pas de sa compétence au sens strict ; j’ai demandé la constitution d’un groupe de travail sur les questions de « décrochage » dans leur ensemble ; il est en cours de constitution ; sur ce point également on peut imaginer de recourir en parallèle à notre réseau militant ;

 

Ma frustration la plus importante concerne la formation professionnelle ; certes les décisions majeures ont été récupérées par l’État, au profit des organismes de formation (pour faire simple), mais nous devrions pouvoir intervenir sur le Schéma lui-même de ces formations ; or je constate la difficulté d’être directement impliqué dans son élaboration, il est vrai reportée à l’automne ; point positif : je constate que les partenaires institutionnels, de l’État aux organismes paritaires, jouent le jeu de la transparence sur l’analyse de la situation à l’égard de l’emploi ; la conjoncture donne le sentiment d’un manque généralisé de main d’œuvre disponible (les emplois « en tensions ») alors que les nuages noirs des contre coups des mutations industrielles, renforcés par la conjoncture internationale (matières premières, conflit ukrainien), renforcent la nécessité d’anticiper sur des métiers « porteurs » ou « d’avenir ».

 

Claude MERCIER
Conseiller régional
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