Décision modificative du budget – DM2

Intervention en plénière

 

Dans un contexte de mise sous tutelle des collectivités locales et de crise énergétique les marges de manœuvre budgétaire sont quasi inexistantes.

Mise sous tutelle, oui, par la suppression de la CVAE et le financement de toutes les collectivités par des fractions de la TVA et crise énergétique largement prévisible quand notre approvisionnement en énergies fossiles dépend de dictatures ou d’Etats instables.

 

La TVA est un impôt directement issu de la consommation et nous rentrons à certains égards dans une période de déconsommation pour se recentrer sur les besoins vitaux, tous les chiffres de l’OCDE le montrent. Par ailleurs nous pouvons constater que les économies nationales et régionales se décorrèlent du PIB au profils d’une économie autrement. Est-ce que consommer toujours plus est synonyme de bien être ? Probablement, non. En effet, nous entrons dans une nouvelle ère.

 

Pour les régions, les politiques publiques visent donc à résoudre ces problèmes qui sont financées par le processus économique qui les déclenche. Sortir de ce paradoxe impose d’en finir avec des ressources financières basées sur la consommation (et donc une croissance à tort considérée comme infinie), donc une véritable autonomie fiscale des régions.

 

Devant l’augmentation des coûts de l’énergie nous nous félicitons que la Région adapte son budget pour continuer d’assurer ses politiques en faveur des transports collectifs à faible émission de carbone (train) et modes doux, continuer de soutenir la rénovation énergétique, autre condition d’une adaptation au changement climatique.

 

Certaines économies sont dues à des sollicitations insuffisantes des dispositifs régionaux, il faudra se poser la question du faire savoir. Nous devons mener une réflexion sur les manières de mieux faire connaître nos politiques.

 

Sur les Projets « Adaptation des filières agricoles face aux enjeux de changement climatique », pollinisateurs, soutien à l’agriculture biologique nous souhaitons que les budgets non affectés viennent en complément de 2023 et pas en soustraction.

 

Même si l’État établit de grandes orientations, c’est aux échelles régionale et intercommunale que ces politiques se déclinent afin d’assurer la cohérence des mesures et leur mise en œuvre dans l’ensemble des secteurs et tous particulièrement ceux qui contribuent positivement à notre nécessaire et vitale adaptations aux crises et au dérèglement climatique.

 

Eric OTERNAUD

Conseiller régional, délégué à la conversion écologique de l’économie, des emplois verts et de l’économie sociale et solidaire

Info
Date:
a

What You Need to Know About VoteStart

The perfect way to get a head start in your upcoming political campaign.

 
2976 Washington St
San Francisco, CA 94115
 

Follow us:

Chip in now, every dollar helps in the crtical final moments of this campaign.

Fiona Anderwood