Réponse de Claude Mercier à Jacques Grosperrin,
projet éolien du Bel Coster
Madame la Présidente, chèr-e-s collègues,
pour répondre à Jacques Grosperrin, conseiller régional LR, sénateur du Doubs, qui souhaite connaitre vos intentions sur le dossier du projet éolien du Bel Coster, situé sur territoire suisse, à proximité de la frontière.
Monsieur le conseiller régional je trouve pour le moins excessif d’affirmer que « tous les habitants du Haut-Doubs sont contre ». Nous devons noter que l’opposition à ce projet est essentiellement limitée au territoire français. Peut-être faudrait-il s’interroger d’ailleurs sur cet état de fait, et respecter d’abord la démocratie de ce pays ; peut-être même pourrions-nous nous en inspirer : que dirions-nous si nos voisins suisses venaient nous donner des leçons sur une implantation du même type de ce côté-ci de la frontière ?
Je déplore l’instrumentalisation politique des réflexes de rejet que peuvent susciter les éoliennes, au nom d’une protection « identitaire » des territoires. Non qu’il faille nier les contraintes qu’elles impliquent, ni en ignorer les effets sur l’environnement, mais qui sont, s’ils sont maîtrisés, sans commune mesure avec leur apport au mix énergétique.
Je vous remercie.
Claude MERCIER
Conseiller régional