De nombreuses organisations utilisent des techniques marketing trompeuses dans l’objectif d’apparaître écologiquement responsables. Souvent, elles ne respectent pas la législation. En déformant la réalité, ces organisations contribuent à désinformer les consommateurs.
Face à ce système bien ficelé, il semble parfois compliqué pour des élus, des responsables d’associations à sensibilité environnementale, des citoyens, ou encore des consommateurs, de ne pas tomber dans le panneau…publicitaire ! Ainsi, dans l’illustration présentée, la pile électrique est peut-être fabriquée dans un matériau recyclable, l’électricité qu’elle fournit est peut-être issue d’énergies renouvelables, mais si elle est destinée à un jouet d’enfant produit dans un matériau composite dangereux… on a tout faux !
Chacun doit donc renforcer sa vigilance face à ce phénomène grandissant. Des outils existent, proposés par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) afin de mieux décrypter les argumentaires permettant de « reverdir » l’image de certaines entreprises.
Les élus écologistes, du Conseil régional et d’autres collectivités, sont donc attentifs et portent ces outils dans les domaines dont ils ont la charge, ainsi que dans l’analyse des dossiers qui sont soumis à leur approbation. Ainsi, tel ou tel dossier de soutien à une solution de recyclage, avant de bénéficier d’une subvention, doit être confronté à une analyse approfondie.
Aurore LAGNEAU
Conseillère régionale