Riposte au mensonge du RN sur Roger Comte et Carte formations professionnelles
Interventions en séance
Propagation de fakenews : les conseillers régionaux RN pris en flagrant délit.
En pleine séance de l’assemblée plénière, le RN a prétendu que le fonds régional dédié à l’art contemporain ne bénéficiait pas aux artistes locaux de notre région. Une conseillère régionale (et députée) RN, Géraldine Grangier, a pris l’exemple du peintre Roger Comte, dont elle a par ailleurs encensé l’œuvre. Claude Mercier rétablit la vérité. Il se trouve en effet que, contrairement à ses insinuations, Roger Comte s’est vu octroyer des subventions régionales au titre du FRAC pour l’ouverture d’un musée à Hérimoncourt : le Musée Roger Comte
Visionnez ici l'intervention de Monsieur Claude Mercier :
Évolution de la carte des formations professionnelles initiales - Rentrée 2025
Madame la Présidente,
Notre groupe approuvera le rapport sur les créations/suppressions de formations dans la voie professionnelle.
Il apportera cependant une réserve et deux propositions :
La réserve portera, ce n’est pas une surprise, sur les colorations « nucléaire »
Cette réserve reprend les éléments que nous avons déjà évoqués dans cette enceinte :
Nous restons cohérents avec ce qu’Éric Oternaud avait présenté : nous sommes favorables, en matière de nucléaire, à ce qui permet d’assurer la sécurité, l’entretien de l’existant, et, et ce n’est pas une provocation, la préparation des démantèlements futurs ; plusieurs exemples récents ont montré que nous n’étions pas prêts ; il faut donc former des personnels à cette fin ;
Nous avons en revanche un avis défavorable à l’idée que ces formations soient envisagées, en nombre et donc en coût à une hauteur disproportionnée par rapport à ces besoins ; la transition exige que l’effort immédiat porte sur les énergies renouvelables, et non sur un hypothétique développement du parc de centrale nucléaire « petites » ou « grandes » ; le nucléaire reste dangereux (en particulier du fait des menaces extérieures), il repose sur une dépendance qui ne se réduit pas à l’origine géographique du combustible, il est très couteux (si on y inclut précisément les coûts du démantèlement) au regard des moyens dont nous disposons ; surtout il arrivera trop tard ! Mieux vaut investir dans les énergies renouvelables ; ceux qui se réjouissent de l’arrivée de Trump afin de pouvoir recarboner à tout va et s’enrichir à souhait, soulignent leur soi-disant manque de rentabilité : certes, dans l’actuelle phase de croissance dans laquelle elles sont, elles n’ont pas encore atteint un parfait modèle de rentabilité ; c’est précisément maintenant qu’il faut changer d’échelle ;
Les propositions portent sur la méthodologie d’élaboration de ce tableau :
Nous avions souligné il y a trois ans l’intérêt qu’il y aurait à permette à notre assemblée, ou à la commission de suivre pas à pas les procédures ; ce fut mis en place il faut s’en féliciter ; on pourrait imaginer une association plus étroite, dans cette élaboration, avec les élus représentants la Région dans les établissements ;
Deuxième proposition : nous votons le schéma pour la rentrée 2025, mais déjà la rentrée 2026 s’annonce ; dans cette perspective, nous reprenons à notre compte une suggestion faite par le MEDEF dans le cadre du Crefop, et reprise par l’ensemble des partenaires qui composent cette instance : pourquoi ne pas s’engager dans une démarche pluri annuelle ; de fait elle y est en partie, mais on pourrait la formaliser davantage.
Claude MERCIER, conseiller régional délégué, en charge de l’Économie circulaire et des déchets