Débat sur la cohabitation élevages et loups

Interventions en plénière

Madame la Présidente, Cher-e-s collègues,

La cohabitation, c’est une préoccupation régionale, oui et pas une compétence, car si c’était le cas nous pourrions y mettre plus de moyens.

Et je parle bien monsieur le Préfet de cohabitation, tout à l’heure, vous avez évoqué la co-existence.

 

La cohabitation est possible, mais compliquée, car contrairement à l’Espagne, l’Italie ou encore la Pologne, en France le loup avait totalement disparu.

Ainsi comme le rappelait notre collègue Fabrice Voillot, nous avons perdu l’habitude de cette cohabitation et nos modes d’élevage n’y sont pas adaptés.

Et c’est tout l’intérêt de l’expérimentation menée par l’Agence Régionale de Biodiversité par le poste de médiateur et de moyens de protection.

Car ne vous y trompez pas, nous écologistes sommes tout à fait conscients de la détresse des éleveurs et je souscris à la demande déjà évoquée dans le débat de les accompagner beaucoup plus. Car, nous ne voulons pas nous trouver face au déclin de l’élevage extensif en plein air, au profit d’un élevage intensif hors sol avec ses problématique de mal être animal, de surmortalité dans les élevages et des problèmes sanitaires.

 

L’enjeu, n’est pas d’aimer ou pas le loup et la biodiversité, il faut accepter de revoir notre rapport à la nature, pour réussir à enrayer l’effondrement de la biodiversité. Le sauvage, la biodiversité ne sont pas à la carte.

Les grands prédateurs sont indispensables aux équilibres naturels, toute la faune et la flore en bénéficient, et en premier lieu la forêt : prédation sur les cerfs et chevreuils qui réduit le fort impact des cervidés sur la régénération des forêts.

 

Alors, Monsieur Platret, si nous suivons votre raisonnement, ce n’est pas de moins de loups dont nous avons besoin, mais plus de loups, mais en forêt et pas dans nos prés. Il faut donc mettre les moyens pour les en détourner. Je salue l’engagement de l’État, de l’Office Français de la Biodiversité sur la mission médiation à nos côtés, mais les moyens mis en œuvre doivent augmenter, ainsi que l’indemnisation des éleveurs touchés par la prédation, ainsi que des moyens supplémentaires sur les outils de protection des troupeaux ainsi que l’aide à leur installation

 

Enfin, une question Monsieur le Préfet, nous avons l’information qu’en France, nous ne se sommes pas dans un seuil suffisant pour ne plus s’en soucier et donc on peut tirer. Quand on évoque le seuil de 500 loups, il s’agit de 500 loups reproducteurs, et non pas du nombre de loups en totalité,  pouvez-vous nous confirmer, Monsieur le Préfet que nous ne sommes pas au seuil de 500 loups reproducteurs ?

 

Je vous remercie

 

Stéphanie MODDE, vice-présidente en charge de la transition écologique : énergie, biodiversité, alimentation, économie circulaire, eau

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