Catastrophe agricole du gel : des aides, bien sûr, mais ensuite ?

Communiqué à la presse

22 avril : Journée de la Terre

La vague de gel de début avril est «probablement la plus grande catastrophe agronomique» du siècle, a déclaré Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture. C’est vrai, mais il est frappant de constater qu’à aucun moment il ne fait le lien avec le dérèglement climatique. Pourtant, voilà des décennies que les scientifiques alertent : ce type d’événements climatiques, de plus en plus marqués, va se multiplier. Malgré l’évidence, le déni semble perdurer.

 

En Bourgogne-Franche-Comté, où le dérèglement climatique se manifeste aussi déjà par de fortes sécheresses, ce sont surtout des viticulteurs et viticultrices qui ont souffert avec plus de 50% de destruction ; mais l’arboriculture et la céréaliculture ont aussi été touchées. C’est bien l’ensemble du secteur agricole qui est directement menacé, et donc, avec lui, l’autonomie alimentaire des Françaises et des Français.

 

Les images impressionnantes de ces hommes et femmes luttant courageusement toute la nuit contre le gel avec les seuls outils à leur disposition donnent une idée de la lutte que nous avons globalement à mener : nos moyens ne sont pas adaptés et c’est sur les seuls citoyens et citoyennes que repose la responsabilité d’agir. Il y a pourtant urgence absolue à limiter le réchauffement et à en anticiper les conséquences.

 

À ce titre, la déclaration de calamité agricole est évidemment nécessaire mais insuffisante : la réponse ne peut pas être uniquement financière.

 

Ainsi, sur le plan législatif, le gouvernement passe une nouvelle fois à côté de son sujet avec une loi climat parfaitement insuffisante. Au niveau européen, l’engagement de réduction de 55% des émissions de GES d’ici 2030 ne permettra pas non plus d’atteindre les objectifs des accords de Paris de 2015.

 

Sur le terrain, cet épisode de gel d’une nouvelle ampleur doit pousser à une réflexion globale, sur les modes de productions, les cépages, les variétés…

 

Pour la Journée de la Terre, je serai demain dans les vignobles du Jura, à la rencontre de Didier Grappe, producteur de vin naturel à Saint-Lothain et précurseur en matière de réflexion sur l’anticipation des dérèglements climatiques.

 

Stéphanie MODDE

Tête de liste régionale écologiste et solidaire

 

Contact : François MANDIL
Chargé de communication
06 69 92 00 18
f.mandil@gmail.com

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