Notre groupe salue d’abord la réactivité dans l’accompagnement des lycées dont la Vice-Présidente et les services de la Région ont fait preuve dès l’apparition des premiers signes d’inflation et de tensions sur l’énergie.

Cet accompagnement financier rassure les établissements et l’ensemble des partenaires de la formation initiale.

Cela témoigne de la prise en compte par la région de son rôle fondamental d’encadrement et de protection envers l’une de ses principales missions, celle de garantir une formation de qualité pour tous.

Notre groupe soutient le principe de conserver comme axe fort l’efficacité énergétique, ce qui veut dire la poursuite d’une politique volontariste de réhabilitation et d’isolation des bâtiments.

Nous participerons, dans cette perspective, aux réflexions sur une optimisation des surfaces consacrées à la formation, dans un souci de bien-être des apprenants et des personnels.

Je voudrais souligner l’importance d’inclure la question des métiers liés aux transitions dans la mise à jour du contrat de plan régional de développement des formations et d’orientation professionnelle.

Ces métiers ne sont pas seulement liés à l’environnement, mais aussi à tous les secteurs, …des services, …de l’industrie, …des transports… C’est un défi majeur pour l’outil de formation, dont le Conseil Régional porte une large partie de la responsabilité.

Dans cet esprit de responsabilité, nous resterons attentifs aux ambitions concernant l’alimentation.

Nous avons fixé en début de mandat un objectif de 75% de produits locaux et bio dans la restauration scolaire et depuis quelques mois une expérimentation d’achat de denrées auprès de deux zones tests a été lancée.

Formation, groupe de travail, partage de pratiques, les établissements sont volontaires et les chefs de cuisine et gestionnaires sont en demande. Les premiers marchés de notre centrale d’achat sont ouverts, nous avons signé hier le premier marché avec la ferme des Mont de Gy et je tiens ici à remercier le travail de proximité et de conviction que les différentes directions ont mené.

Je vous remercie.

Prévention des conflits d’intérêts, réaction en Assemblée Plénière

A l’heure où la défiance de nos concitoyen.ne.s envers les élu.e.s atteint des proportions jamais égalées, j’en appelle à la responsabilité et trouve insupportable les propos de l’opposions, entendus en Assemblée Plénière.

Le rapport récemment adopté impose aux élus des obligations de transparence destinées à prévenir les conflits d’intérêts pouvant conduire à des infractions pénales gravement sanctionnées telles que le trafic d’influence ou la prise illégale d’intérêts. C’est donc dans l’intérêt même des élus.e.s que ces obligations existent.

Au-delà cette transparence permet à nos citoyens de s’assurer que leurs élu.e.s ne sont pas dans une situation d’interférence entre leurs intérêts privés et les intérêts publics ou privés de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif de leurs fonctions.

Nous ne retrouverons la confiance de nos concitoyen.ne.s que s’ils sont assurés que nous, élu.e.s, sommes au service du bien commun.

La transparence visant à les informer sur les intérêts que chacune et chacun est libre de détenir est une exigence démocratique et politique.

L’éthique en politique et de manière générale, n’est ni optionnelle ni facultative. Telle est la vision que je défends et que notre groupe écologistes partage au quotidien au service de toutes et tous.

Amandine RAPENNE,

Conseillère régionale, déléguée aux transitions énergétiques et alimentaires dans les lycées